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    AHLU-ELBEIT DANS LE MAGHREB ARABE(منقول)

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    مصحف AHLU-ELBEIT DANS LE MAGHREB ARABE(منقول)

    مُساهمة من طرف Admin الثلاثاء يونيو 16 2009, 20:31

    Voila je pense un bon travail sur l'origine des chorfas dans le maghreb arabe



    Introduction:
    Cet essai traite brièvement de la postérité de notre Prophète Muhammad ayant vécue dans le Maghreb Arabe depuis l’arrivée de Idriss I dans cette région. Nous nous limiterons à l’étude « des Chorfas » qui sont par définition la noble descendance du Prophète Muhammad par l’intermédiaire de sa fille Lalla Fatima Zahra. Nous allons expliquer la présence des chorfas dans le Maghreb arabe. Ce travail n’est pas complet vu la nombreuse descendance du prophète mais a pour mérite de donner un aperçu sur la répartition géographique des « Chorfas » Hassaniens dans le Maghreb Arabe.





    Postérité du Prophète Muhammad (SAWS)


    Le prophète Mohammed , a eu de sa première femme Lalla Khadidja Bent Khouiled, trois enfants de sexe mâle : El Kaçim, Ettahar, et Abdellah, et quatre filles : Fatima Zahra, Zeineb, Rokia, et Oum Kelthoum. De sa deuxième femme Maria El Coptia, il eut Ibrahim. Tous ces fils sont morts en bas âge. Le prophète a été très affecté par la mort de son dernier fils Ibrahim.
    De toutes ses filles ,seule Lalla Fatima-Zahra , mariée à Ali Ibn Abi Talib (cousin germain du Prophète ) eut deux enfants mâles : El Hassan et El Hussein. Muhammad Rassul Allah mourut un Lundi du mois Rabi El Aouel 11eme année de l’hégire fut enterré dans sa maison actuellement appelée Masdjed Rrassul Allah à Médine, une des plus grande Mosquée au monde après Masdjed El Haram située à la Mecque( Mecca El Mukarrama). Lalla Fatima-Zahra décéda six mois après lui et fut enterrée dans la Baakii alors qu’elle désirait reposer à coté de son père. Ibn Abbas rapporte que Lalla Fatima Zahra demanda à son père une nombreuse postérité, le Prophète exauça ses vœux : sa postérité, en effet, remplit les quatre coins du monde.
    El Hassan est le premier fils d’Ali et de Lalla Fatima, il tente un moment de se faire reconnaître khalife par Moawya Ibn Abi Sufiane, puis capitule en 661(Ch) devant l’inévitable et s’en revient finir ses jours à Médine.
    Le plus grand des Martyres le Chahid par excellence, c’est El Hussein. Sur la foi des habitants de Koufa, il tente de s’emparer en 680, du khalifa de Yazid Ibn Moawya Ibn Abi Sufiane. Il est défait à Kerbala ; c’est là même qu’on enterra son corps décapité, à deux pas de Nadjaf ou repose son père Essayed Ali Ibn Abi Taleb . Seul son fils cadet réussit à échapper à la tuerie.
    Martyr encore un descendant du même Hussein, plus tard Zaid fut lui aussi tué à Koufa en 740. Son fils Yahia subit le même sort, c’est alors la naissance du Zaidisme. Ainsi, l’ensemble Lalla Fatima Zahra , Ali, El Hassan et El Hussein, et leur descendance, grâce à leur lien avec le Prophète forme ce que l’on a appelé : "AHLU-EL-BEIT", (les membres de la famille sainte par excellence, pure, honorable et respectable, qui ne doivent payer ni impôt ni être astreint à des corvées). Le prophète a dit en parlant de sa postérité :
    « Que Dieu maudisse tout intrus parmi nous (AHL EL BEIT) et tout apostat à notre famille ! Soyez bienveillants pour les miens ; car ceux qui leur témoigneront de l’affection, Dieu leur en tiendra compte …Malheur, malheur à celui qui les aura humiliés ! »
    (Extraits du livre « El Djamhourat El Kebra » de l’Imam Sidi Ahmed ben Abd-allah). Chaque musulman devrait prendre connaissance de la généalogie, de la vie du prophète de sa famille ainsi que de ses compagnons les plus distingués et suivre leur exemple jusqu’au jour du jugement dernier.
    Les descendants du prophète Muhammad ne peuvent avoir une origine que par la descendance de ses petits-fils, El Hassen et El Hussein. Nous savons bien qu’ils ont tous résidé au Moyen Orient ou ils sont enterrés. El Hassan est enterré dans le «Baakii» le cimetière des chouhadas d’El Madina El Munawara dans le Hedjaz. El Hussein quant à lui son prestigieux mausolée se trouve à Kerbala en Irak. Ces deux petits-fils du prophète ont laissé une très nombreuse descendance. Certains des descendants de Hassan sont parvenus jusqu’au Maghreb dans des conditions difficiles et dramatiques. Leur départ précipité du moyen Orient et leur fuite vers le Maghreb Arabe leur a permis de garder la vie sauve momentanément. Leur dignité et leur noblesse ont été sauvegardées. Tel est le cas d’Idriss Premier, fils de Abdallah El Kamel, qui avait pu grâce à des complicités rejoindre Wallilah (Volubilis), ville antique du Maroc située près de Méknes. Là il réussit à fonder la dynastie des Idrissides.Pour une meilleure compréhension des événements, nous devons faire un bref rappel historique qui portera sur la période qui va de Moulay Idriss premier en passant par les Chorfas de Ahl Ain El Houts (Tlemcen) de Tessala (Sidi Bel Abbès), de Mazouna (Algérie) de SidjilMassa puis revenir à Mascara qui connut la naissance en 1808 de l’Emir Abd El Kader Ibn Muhyidin al-Hassani. Il appartenait lui aussi à une famille d’origine chérifienne qui dirigeait une zawiya la confrérie des Kadiriya. Il fut le héros de la lutte armée contre les envahisseurs étrangers au Maghreb El Aousat, terre d’Islam, ( Algérie).

    Les Idrissides dans le Maghreb Arabe
    L'histoire des Idrissides (VIII - X siècle)dans le Maghreb commence essentiellement par cette noble famille dont le père fondateur Idris premier est venu au Maroc, ralliant à sa cause de nombreuses tribus Berbères qui le proclameront Roi du Maroc. Avant son arrivée, deux vagues de conquérants arabes étaient parvenues en Afrique du Nord, dès la fin du VII siècle, l'une dirigée par Oqba Ibn Nafi, le fondateur de Kairouan (670), l'autre par Moussa Ibn Nuçair, tous deux considérés comme les précurseurs de l'introduction de l'Islam dans cette région, peuplée jusque là de païens et de quelques îlots de communautés juives et chrétiennes.
    Idris premier descendant d'Ali, gendre du prophète, a connu d'abord de grandes inquiétudes à la cour de Bagdad où il était recherché comme opposant aux Abbassides (les descendants d’El Abbas oncle du prophète), devenus à leur tour les nouveaux maîtres du monde musulman. Après s'être réfugié en Égypte, Idris se dirige vers le Maroc en passant par Tanger et Tlemcen , avant de s'installer définitivement à Walilah (volubilis) ville adossée au massif de Zerhoun, sur les bords de l’oued Khoumane. Idris était toujours sous la protection du chef de la tribu des Aourebas, Abou Layla Ishaq ben Abdelhamid.
    Accompagné de son frère de lait Rached Ben Morched El Koreichi, il trouve un Maroc en proie à des luttes tribales axées sur les interprétations du Coran, avec au premier plan le mouvement Kharidjite particulièrement actif. Très vite il fut reconnu comme descendant du Prophète Muhammad , il fut proclamé Imam, six mois après son arrivée, il prêche l'orthodoxie sunnite et rallie autour de lui la majorité des tribus du pays. De Walilah, il dirige des expéditions dans tout le pays, assoit son autorité et augmente sa puissance. Celle-ci inquiète les Abbassides qui craignent une action de sa part dans l'avenir. C'est ainsi que Haroun al-Rachid, nouveau Calife Abbasside décide de le supprimer et lui envoie pour cela un messager, Souleyman Ben Djaber-en-Nabdi-el-Zindi, supposé être un émissaire de soutien et d'amitié. Celui-ci séjourne le temps nécessaire à Walilah pour capter sa confiance et parvient à l'empoisonner en 793 grâce à une fiole de musc contenant du poison.
    En 789/90, Idris Ier entreprit la conquête de Tlemcen-Agadir ou il posa les fondations du Masjid El Attiq (la grande mosquée d’Agadir). C’est la première mosquée construite dans le Maghreb central. Idris Ier y fit édifier un minbar (chair) sur lequel on inscrivit son nom. C’est seulement à cette époque que Soleiman Ibn Abdallah El Kamel émigra d’Orient pour venir retrouver son frère Idriss Ier à Tlemcen. Ce dernier l’installa dans la région et le nomma émir de cette Tlemcen. Soleiman Ibn Abdallah El Kamel est quant à lui à l’origine des Chorfas d’Ain El Hout (village dans les environs de Tlemcen ) et de Bedjaia (Bougie). Il séjourna et mourut à Tlemcen. Quant à Idris Ier il retourna s’installer comme nous l’avons dit plus haut à Wallilah (Volubilis). Bien accueilli, usant de son autorité religieuse, habile à nouer des relations avec les tribus Berbères , il étend son autorité sur une grande partie du Maroc .
    Mais, trois ans plus tard, en 793 (Ch), Idriss Ier fut traîtreusement empoisonné sur ordre du Khalife Haroun Rachid à Bagdad, comme nous l’avons décrit plus haut. Son agresseur fut rattrapé par son frère de lait Rached à la ville d’El Hira qui se nomme actuellement Oujda ( racine arabe Wajada signifiant trouver).
    Quelques mois après la mort d'Idriss Premier, son épouse Kenza, originaire de la tribu Aoureba, donne naissance à un garçon surnommé Idris Ethani ou Idris II. L'éducation du jeune prince est confiée au fidèle affranchi de de son défunt père, Rachid, qui le fait proclamer Sultan du Maroc en 804, à l'âge de 11 ans. Au fil des années, sa sagesse et son sens politique s'affirment, le nombre de ses fidèles s'accroît, la capacité et la puissance de son armée se développent. Ne pouvant agrandir la ville de Walilah (située sur une crête à l'accès difficile) et voulant se doter d'une capitale, il décide de chercher un lieu remplissant des conditions économiques et stratégiques les plus adéquates.
    L'édification d'une cité prestigieuse s'imposait pour fixer l'Islam parmi les tribus unifiées autour de lui. Il voulu concentrer les forces du jeune État islamique et réaliser le brassage des différentes ethnies pour en faire une nation. Idriss II succéda donc à son père. Il continua son œuvre dans le raffermissement de la dynastie Idrissite issue de Ali et Lalla FatimaZahra. Il partit lui aussi pour Tlemcen en l’an 814(Ch) ou il séjourna pendant trois années. Il élargit ainsi le royaume vers le sud et l’est. Contrôlant le carrefour de toutes les routes marocaines. A Tlemcen, Il épousa la fille de son cousin Muhammad Ibn Soleiman et repartit à Fès pour donner à la ville ses véritables dimensions. Quant à Muhammad Ibn Soleiman après un règne très court , il mourut à Tlemcen et fut enterré à Ain El Hout . La succession de l’émirat échut à son fils Ahmed Ibn Soleiman qui devint à son tour émir de Tlemcen. A sa mort il laissa dix enfants : Ahmed , Aissa, Idriss, Ibrahim, Hassan, Ali, Hossein, Abdellah, Soleiman et Mohammed.IbnHazm ( Abu Muhammed Ali ibn Hazm 994-1064, outre ses fonctions de vizir auprès des derniers Omeyyades, fut un théologien et un historien de grande érudition. ) confirme dans ses écrits le règne des émirs Soleimanites dans le Maghreb central. En 931 c’est à dire en 319 de l’hégire, les Fatimides occupèrent Tlemcen et chassèrent le dernier émir Idrissi-Soleimanite, El Hassan Ibn Abou Aich Ibn Aissa Ibn Idriss Ibn Mohammed Ibn Soleiman. La conquête du Maghreb central par les Fatimides (dynastie de califes shiites qui régnèrent en Afrique du Nord et en Égypte de 910 à 1171) chassa tous les descendants de Mohammed Ibn Soleiman. Ces derniers embrassèrent alors la cause des Omeyyades de Cordoue et se réfugièrent en Andalousie. La chute de Cordoue en 1091 vit la fin des Omeyyades. Certain des Chorfas Soleimanites rentrèrent au Maghreb et s’établirent dans le Souss ( Maroc), le Riff marocain, à Bejaia , à Constantine (M'Hamed Ben Yahia mort en 1091 de l'Hégire tel inscrit sur son épitaphe , son mausolée se trouve à 70 km de Constantine - près de Tadjenanet -Wilaya de Mila -Algérie. (Source envoyée par un correspondant digne de foi) un de ses petits fils portant le même nom est enterré lui aussi dans un monument funéraire à Touggourt-Nezla -Wilaya de Ouargla) et enfin la trace des Chorfas est aussi signalée dans le sud Algérien.
    A titre d’information historique, rappelons qu’en 1437(Ch) il y eut une découverte miraculeuse ; celle du corps du Chérif Moulay Idris II retrouvé intact et reconnu par toutes les autorités ainsi que par le chef de la famille Idrisside, le chérif Djouti El Imrani. Cet événement a eu lieu dans le sanctuaire lui-même, près de la mosquée des chorfas de Fès. Cette découverte rehaussa le prestige de la famille Idrisside pendant la période des troubles sociaux, religieux et politiques qu’a connu le Maroc dans la deuxième moitié du XVe siècle sous les Bani-Ouattas.
    La zaouïa deMoulay Idris IIest un lieu sacrée à Fès elle a été construite au IXe siècle puis renouveler 1437. Par une petite plaque de cuivre percée d'un trou à travers lequel les fidèles touchent la sépulture recouverte d'une keswa brodée. Le sanctuaire est interdit aux non-musulmans.
    L'enceinte de la zaouïa est sacrée aucun musulman ne pouvait être arrêté. car il y est protégé et bénéficie du droit d'asile. Aujourd'hui, la zaouïa de Sidi Moulay Idris accueille les musulmans qui viennent y chercher la baraka du saint patron de Fès. C’est pourquoi le voyageur qui venait de loin savait qu'en arrivant aux portes de la ville, c'est a son fondateur qu'il demandait l'hospitalité. Fès étant considérée comme la ville de Moulay Idris.De nos jours de nombreux habitants de Fès connaissent encore par cœur ce que les chroniqueurs rapportent comme étant les paroles de Sidi Moulay Idris II, au moment de déposer la première pierrede l'édifice:
    "O Dieu, tu sais que je n’ai pas construit cette ville par recherche de brio , ou par vanité, ou par désir de renommée et d’orgueil. Cependant je voudrais que tu sois adoré , que ton livre saint y soit récité et ta loi appliquée tant que durera le monde. O Dieu, guide vers le bien ceux qui y habitent et aide les à l’accomplir, cache à leurs yeux le glaive de l’anarchie et de la dissidence…"
    Idris II

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