Sidi Bel Abbes le sein des saints
Postée par : hichem
Ecrit par : Mohammed MEDJAHED
Source : www.bel-abbes.com
Sidi Bel Abbes el Bouzidi, le saint patron de la ville, est enterré sous l’ogive d’une humble koubba dans un angle de l’ex-rue du Marabout dans aux confins sud ouest du quartier populeux du Bario Alto, « barrianto », surplombant la Mekkera la route de Boussena menant à Sidi Lahcène par le Château Perrin. Curieusement les bélabésiens ignorent le plus souvent l’emplacement du mausolée. Ils le confondent avec l’oratoire construit à l’intérieur du cimetière.
Originaire de Yambo en Arabie, la famille de celui qui deviendra Sidi Bel Abbes est venu s’installer au Maghreb. Le grand-père El Bouzidi s’installa à Tlemcen et enseigna à la Medersa rattachée à Sidi Boumediene El Ghout. Le futur saint aurait peut-être suivi les trace de son grand père s’il n’avait reçu «la révélation d’aller enseigner les tribus errantes ». Son choix se porta sur les rives de l’oued Mekerra qu’occupaient de belliqueuses tribus. Après un sombre épisode avec ces dernières il prendra la fuite pour se réfugier à l’endroit même où il repose aujourd’hui. La légende veut qu’il se soit transformé en tourterelle pour échapper à ses poursuivants.
A la création du centre de colonisation, qui deviendra la cité, il sera Baptisé Sidi Bel Abbes. Si au début il n’y avait que quelques indigènes autour de la place forte, l’implantation de nombreux européen, motivée par la richesse des terres, drainant par là main d’œuvre autochtone ne va pas tarder.
Noir du Touat et du Gourara, berbères du Maroc et de l’Oranie, Hamianes, Kabyles, Mozabites, tlemcéniens, nédromis, Chéragas(habitants de l’est de l’Oranie autour de Mazouna et Relizane) vont se fixer chacun charriant sa culture et ses croyances. Sidi Bel Abbes ne tardera pas à cohabiter avec d’autres oualia.
En 1968 on pouvait encore effectuer la ziara en de nombreux mausolées. Les plus marquants sont les deux Sidi Abd El Kader l’un sis à «El Campo », le Camp des Spahis. le second sur une petite butte surplombant Gambetta, Sidi Amar originaire d’El Gaada tout prés de Sidi Djillali. Au Campo Sidi Madjmaa El Soulah , Sidi Mohammed à El Graba, rue du Soudan. Sidi Yassine et Sidi Bouaaza El Gharbi au sud est de la ville. Sidi el Mokhtar au Faubourg Thiers et Sidi El Bachot à «caillasone », la Calle del Sol. Niché dans le parc communal Sidi Bensekrane est mois connu. A ces lieux dont le rite est attaché aux croyances musulmanes s’ajoutaient la petite chapelle de Sidi Aîssa à la rue Mazagran et Sidi Bicinti «Vicente » à l’intérieur du cimetière chrétien.
La plupart de ces lieux sacrés ont subit l’agression des hordes sauvages. A commencer par Sidi Bel Abbes qui a été plastiqué…
Postée par : hichem
Ecrit par : Mohammed MEDJAHED
Source : www.bel-abbes.com
Sidi Bel Abbes el Bouzidi, le saint patron de la ville, est enterré sous l’ogive d’une humble koubba dans un angle de l’ex-rue du Marabout dans aux confins sud ouest du quartier populeux du Bario Alto, « barrianto », surplombant la Mekkera la route de Boussena menant à Sidi Lahcène par le Château Perrin. Curieusement les bélabésiens ignorent le plus souvent l’emplacement du mausolée. Ils le confondent avec l’oratoire construit à l’intérieur du cimetière.
Originaire de Yambo en Arabie, la famille de celui qui deviendra Sidi Bel Abbes est venu s’installer au Maghreb. Le grand-père El Bouzidi s’installa à Tlemcen et enseigna à la Medersa rattachée à Sidi Boumediene El Ghout. Le futur saint aurait peut-être suivi les trace de son grand père s’il n’avait reçu «la révélation d’aller enseigner les tribus errantes ». Son choix se porta sur les rives de l’oued Mekerra qu’occupaient de belliqueuses tribus. Après un sombre épisode avec ces dernières il prendra la fuite pour se réfugier à l’endroit même où il repose aujourd’hui. La légende veut qu’il se soit transformé en tourterelle pour échapper à ses poursuivants.
A la création du centre de colonisation, qui deviendra la cité, il sera Baptisé Sidi Bel Abbes. Si au début il n’y avait que quelques indigènes autour de la place forte, l’implantation de nombreux européen, motivée par la richesse des terres, drainant par là main d’œuvre autochtone ne va pas tarder.
Noir du Touat et du Gourara, berbères du Maroc et de l’Oranie, Hamianes, Kabyles, Mozabites, tlemcéniens, nédromis, Chéragas(habitants de l’est de l’Oranie autour de Mazouna et Relizane) vont se fixer chacun charriant sa culture et ses croyances. Sidi Bel Abbes ne tardera pas à cohabiter avec d’autres oualia.
En 1968 on pouvait encore effectuer la ziara en de nombreux mausolées. Les plus marquants sont les deux Sidi Abd El Kader l’un sis à «El Campo », le Camp des Spahis. le second sur une petite butte surplombant Gambetta, Sidi Amar originaire d’El Gaada tout prés de Sidi Djillali. Au Campo Sidi Madjmaa El Soulah , Sidi Mohammed à El Graba, rue du Soudan. Sidi Yassine et Sidi Bouaaza El Gharbi au sud est de la ville. Sidi el Mokhtar au Faubourg Thiers et Sidi El Bachot à «caillasone », la Calle del Sol. Niché dans le parc communal Sidi Bensekrane est mois connu. A ces lieux dont le rite est attaché aux croyances musulmanes s’ajoutaient la petite chapelle de Sidi Aîssa à la rue Mazagran et Sidi Bicinti «Vicente » à l’intérieur du cimetière chrétien.
La plupart de ces lieux sacrés ont subit l’agression des hordes sauvages. A commencer par Sidi Bel Abbes qui a été plastiqué…