منتدى سيدي بوزيد بن علي

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    AHLU-ELBEIT DANS LE MAGHREB ARABE(منقول)3

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    مصحف AHLU-ELBEIT DANS LE MAGHREB ARABE(منقول)3

    مُساهمة من طرف Admin الثلاثاء يونيو 16 2009, 20:36

    Merci chers frères et chers sœurs de l'intérêt que vous portez a cette étude dont voila la suite




    Les Douze enfants de Idris II


    Idriss II laissa douze enfants : Mohammad, Ahmed, Abou-el-Kacem, Amran, Omar, Ali, Aissa, Yahya, Hamza, Abd-Allah, Daoud et Kheither. L’aîné SidiMuhammad resta à Fez etfit le partage des autresvilles entre ses frères sur ordre de sa grand-mère Kenza.
    A Ahmed :Habta avec ses montagnes et ses dépendances
    A Abou-el-Kacem :Ceuta et sa banlieue
    A Amran : Dados et sa banlieue
    AAmar ou Omar: Tedjehassa et ses dépendances
    A Ali : Tafilalet et ses dépendances
    A Aissa et Yahia Marrakech et ses environs
    A Hamza et Abda Allah :Taadla
    A Kheither : Malaga et Grenade ainsi qu’une partie du Djebel el Fath.( Gibraltar)
    Au cours des siècles qui suivirent leurs descendants ont été repartis dans tout le Maghreb. Citons les principaux :
    Les BeniDjermoun sont les habitants de Fez. Une de leur fraction habite a Figuig, l’autre dans la ville de Tlemcen.
    Les Sak’Fiyoun habitent eux aussi Figuig , leur ancêtre ayant bâti une maison en dur avec un toit ( Sakkaf ) d’ou leur dénomination.
    Les Oulad Mimoun se repartissent chez les Beni Ysnas, une dans la montagne de Beni Snous (Wilaya de Tlemcen) Les Beni Toudghir formaient une tribu nomade parmi les Arabes du Maghreb. Ils avaient cent vingt-quatre cavaliers. Ils habitaient à Tames et Doukkala province très fertile dans le Sud Marocain. La majorité des autres descendant habitent Figuig et sa région, tandis que les Bani Hamza habitent Constantine , les Beni Hamza habitent Ksar El Hadid prés de l’oued Meguarra. Les Ouled El Kadi par contre habitent Biskra. Les Ouad Harfad sont localisés dans le Djebel El Alaam prés de Tetouan une autre fraction réside à Marrakech, une autre à Tlemcen et Tunis. Leur ancêtre est Abdessalam Ben Mechich célèbre Saint marocain mort en 1227 de J-C et enterré au Djebel El Alam.
    Les Ahl Wazzan campent surtout à Angad chez les Bani Horma. Les Bedriyite descendent de Hamza Ben Idriss et habitent Tlemcen , une de leur fraction se trouve à Sakiet El Hamra une autre dans le Djebel Ammour ( prés d’Oran). Les Beni Ziane habitent Tlemcen, une de leur fraction les Oulad Chaieb mène une vie nomade dans le Sud Algérien, une autre parmi les Arabes nomades de Tunisie. Sidi Abd Allah Ben Hussein enterré à Tamessmouda tire son origine de Massmouda ; il est l’ancêtre de plusieurs chorfas.

    Abdel Kader El Djilani


    Abdel Kader El Djilani exerça une grande influence par ses sermons simples, clairs et émaillés de citations coraniques. Il créa la confrérie Qadariyya, qui est très repandue dans le monde pratiquant ses principes.
    Grâce à Abdel Kader El Djilani, le soufisme n’était plus entaché d’hérésie. Sa confrérie bénéficia de l’appui des gouvernants Saldjuqides (Sultans turcs qui s’emparent de Bagdad X-XIeme siècle), qui voulaient utiliser à leur profit l’influence morale qu’exerçaient les Qadariyya sur les classes populaires.
    Il laissa seize garçons et trois filles. L’aîné est Abd Er-Rezzak, ensuite Abdalllah El Wahhab, Mohammad Ben Aissa, Abderahman, Mohammad Ez-Zahed, Salah, Mohammad el Djouni, Ali, Djaafar, Ahmad, El Hassen, abu el Kacem, El Hussein, abdallah, Mohammad benAbd El Halim et Djamal Ed-Din.
    Parmi les filles citons Set Sawia très connue à Bagdad, Set Fatma en Syrie et Set Amra El Wasslia connue à Tlemcen. Nous retrouvons les descendants de Sidi Abdel Kader El Djillani dans tout le Maghreb. Les Oulad Chaieb et les Oulad Lokman Zemmour ont une fraction au Sahara ; une autre à Oulhassa surnommée Oulad Sidi Mohammad El Achhab, une autre à Ain Sefra les Oulad Sidi Mohammad Bou Dkhil, une fraction chez les Beni Snassen (ou Beni Znata), une autre fraction à Asla(Oasis prés de Ain Essefra Sud Algérien qui était la route principale de l’or) . Leur ancêtre commun est El Hussein Ben Chaieb, Ben Ali, Ben Abdelkader Ben Mohammed, Ben AbdelKader El Djillani, Ben Salah, Ben Moussa, Ben Yahia Ez-Zahed, Ben Mohammed, Ben Daoud, Ben Moussa El Djouzi, Ben Mohammad, Ben Abdellah El Moh’Zi, Ben Moussa Ben Abdallah El Kamel, Ben El Hassen El Mouthanna, Ben El Hassen Essebt, Ben Fatima fille de l’envoyé de Dieu.



    Les Chorfas originaires de Saguia Al–Hamra

    Il faut mentionner cette catégorie de Chorfas originaire de l’immémoriale Saguia Al- Hamra (le fleuve rouge ) qui selon les légendes Berbères est le lieu d’origine de tous les nobles qui peuplèrent l’Algérie à une époque déterminée. La généalogie de ses « Chorfas » remonterait sans aucun doute aux Idrissides souverains de Fès et de Tlemcen. Leur ancêtre serait Amar Ibn Idriss qui en 888 tenait en son pouvoir les tribus Sanhadjiennes. Cette branche des Idrissides surnommée les Banu El Kadi vint s’installer sur les montagnes de Kabylie dans le Djurdjura. Une Zaouia fut fondée à cet endroit au XVe siècle qui eut une grande réputation ainsi qu’une influence considérable dans la région. Un de leur chef se nommait Abu El Abbas Ahmed Ibn El Kadi qui était un grand érudit et un guerrier chevronné . Les Banu El Kadi régnèrent sur la Kabylie jusqu’au XVIIIe siècle.
    Les Saadiens (XVI - XVII siècle)


    Les Beni Saad ou Saadiens considérées eux aussi comme descendants du Prophète (Saws), viennent d'Arabie au milieu du XIV siècle,. Ils s’installent dans le Souss, le chef de la Zawiya prit la direction de la guerre sainte contre les Portugais qui ont commencé à s’installer en 1505 à Santa Cruz du cap d’Aguer (Agadir). Le pouvoir des Wattassides est définitivement décimé en 1554 avec la prise de Fès. Entre temps, les Portugais s'étaient emparés des plus importantes villes du Maroc (Ceuta, Tanger, Asilah et Anfa, Agadir et Mazagan, Safi et Azemmour). Poursuivant la guerre sainte, les Saadiens reprennent Agadir aux Portugais en 1541. La reprise d’Agadir , premier coup d’arrêt à la pénétration européenne, leur vaut un immense prestige et leur facilite la conquête du Maroc.
    La bataille des Trois Rois aura un impact très important sur la réussite de cette dynastie et surtout du sultan Ahmed Al Mansour Addahbi (le doré) (1578 - 1603). Sous les Saadiens, la ville de Fès connaît un regain d'intérêt de la part de certains de leurs souverains. Abou Abbès la reprendra comme capitale. Il reconstruit et embellit plusieurs édifices : le sanctuaire de Moulay Idriss, El Qaraouyine. L'anarchie malheureusement s'installa après l'assassinat de leur dernier souverain, Abd Abbas, jusqu'à l'arrivée de Moulay Rachid, fondateur de la dynastie Alaouite en 1666.


    El Amir Abdelkader Ibn Muhyiddin El Hassani
    Abd el-Kader Ibn Muhyi-Din El Hassani , né en 1808 à la Guetna de l’oued al-Hammam, à l’Ouest de Mascara ( Algérie).Il appartenait à une famille d’origine chérifienne qui dirigeait une zawaya des kadiriyya. L’éducation religieuse qu’il reçut fit de lui un musulman mystique et un théologien. Mais les circonstances le transformèrent en guerrier. Devenu soldat pour défendre la terre d’Islam, sa tentative de créer un État indépendant devait laisser un souvenir prestigieux: il est célébré aujourd’hui comme le fondateur de la nation algérienne. Proclamé «sultan des Arabes» par quelques tribus de l’Oranie le 22 novembre 1832, Abd el-Kader s’imposa par une victoire sur les milices de l’ancien bey turc et mena avec bravoure, pendant quinze ans, la guerre sainte contre les Français.. Abd el-Kader en profita pour étendre son autorité dans les provinces d’Oran, d’Alger, du Titteri et jusque dans le Constantinois afin organiser un État arabe et musulman.Comme son maitre Ibn El Arabi qui quitta sa terre natale El Andalus, Abdel Kader abandonnera l’Algérie; Ibn El Arabi affirme que « tous les chemins sont circulaires » et le parcours entrepris ne conduit jamais qu’a SOI-MEME. Comme toujours El Amir consulta ses proches ainsi que les savants du monde musulman depuis El Azhar jusqu’à Fès: comment le Mudjahid peut-il devenir Muhadjir? L’exile s’impose répondirent les Ulémas lorsque le musulman ne peut plus jouir pleinement de sa foi dans son pays. Son exil en France lui a permis d’organiser sa vie autour des prières rituelles. Il s’occupait de ses enfants et de son entourage. Chaque moment de sa journée était consacré à l’étude de l’Islam. Les visiteurs qui venaient le voir étaient fascinés par sa hauteur de vue, ses connaissances scientifiques et sa curiosité intellectuelle . Tous rendent hommage à son abnégation et à sa grandeur dans l’adversité. L’homme était si grand qu’il s’imposa à l’admiration de ses adversaires, et les Français furent nombreux à lui rendre un hommage enthousiaste et à le défendre durant une captivité aussi douloureuse qu’imméritée. Idées, sentiments, gestes et actions, tout en lui porte le signe privilégié de la noblesse et de la grandeur. Il est de ces êtres rares, qui, de siècle en siècle, de millénaire en millénaire, offrent au genre humain une idée de la profession, ainsi qu’un modèle exemplaire. Par sa vie, son caractère et ses oeuvres, El Emir Abd-El-Kader honore son pays sa foi et l’humanité toute entière

    Dans la troisième partie de son existence, qui se déroula tout entière dans le Proche-Orient, de 1852 à 1883, Abd el-Kader se consacra presque exclusivement à l’étude et à la méditation religieuse. Cette orientation répondait à une vocation profonde; dès sa jeunesse, il avait manifesté le goût de l’oraison et de l’exercice mystique. A Bursa en Turquie, il rédigea un traité de philosophie religieuse à l’usage des chrétiens qu’il intitula « Rappel à l’intelligent, avis à l’indifférent ». Installé à Damas, où il vécut de 1855 jusqu’à sa mort, il prit figure de maître spirituel: son enseignement y fut recueilli. Une partie de ses propos et de ses commentaires écrits a été publiée sous le titre Le Livre des haltes (mystiques), très partiellement traduit en français. Cet ouvrage, dont la splendeur littéraire frappe, révèle la profondeur du mysticisme de l’émir. Il s’y affirme disciple d’un des plus grands soufis de l’Islam, Ibn ‘Arabi, le Cheikh al-akbar (ce qu’on a pu traduire par Doctor maximus de la gnose islamique). Ainsi s’explique la volonté d’Abd el-Kader d’être inhumé à Damas près de la tombe d’Ibn ‘Arabi.


    Généalogie de l’Emir Abdelkader



    Abdel Kader ibn Muhyidin, ibn Mostafa,(qui s’est installé définitivement dans la plaine d’Ighriss) ibn Muhammad, ibn El Mokhtar,ibn abdel Qadi, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Abdel-Kaoui, ibn Ali, ibn Ahmed, ibn Khaled, ibn Yussef, ibn Ahmed, ibn Bachar, ibn Muhammed, ibn Massoud, ibn Taous, ibn Yacoub, ibn Abdelkaoui, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Idriss II , ibn Idriss I, ibn Abdallah El Kamel, ibn Hassan El Muthana, ibn Hassan Essabt, ibn Fatima Zahra bint Rassul Allah

    Conclusion

    Ce travail reste incomplet vu la nombreuse descendance du prophète, mais il nous semble qu’il a pour mérite de donner un aperçu sur la répartition géographique des « Chorfas » Hassanien dans le Maghreb Arabe.
    L’arrivée d’Idris premier à Wallilah ( Zerhoun) a eu surtout des conséquences positives et des suites heureuses quant à la répartition de la descendance du Prophète
    Grâce à ce transfert de la descendance chérifienne d’Orient vers l’occident, l’expansion de l’Islam a pu se réaliser d’une manière certaine aussi bien en Afrique qu’en Europe et maintenant nous assistons à son expansion dans les pays Anglo-saxons .



    Bibliographie Liens et Contacts
    *Dr Muhammad Rachid BenMansour (Tlemcen): Sidi Abdallah Ben Mansour
    *Tabari : Mohammed Sceau des Prophètes
    Les quatre premiers Khalifes L’Age d’Or des Abbassides.
    *Ibn Meriem : El Boustan « Le Jardin des Saints et des Savants de Tlemcen » (page 135 à 139 et page 147 à 151 Traduction de Provenzali )
    *Cheikh Bouaroug:Chadjara (Manuscrit de Sidi Abdallah Ben Mansour en langue Arabe)
    *Marthe et Edmond Gouvion (1939):Kitab El Aijaane El Maghrib El Aksa Livre des Grandes Familles du Maghreb).
    *Cheikh Essayouti : Les Chorfas de Tlemcen
    *Bey Laghou d’Oran : Document Administratif.
    *Jacque Berque : Les Ulémas Fondateurs du Maghreb au XIIeme Siècle (Col. Sindbad 1982).
    *Bulletin No 3 de 1954 No 4 de 1956 de La Société Les Amis du Vieux Tlemcen d’Hier et d’Aujourd’hui
    *V et G Marsais : Les Monuments Arabes de Tlemcen ( 1903).
    *Abdallah Dhina : Les États de l’Occident Musulman aux XIIIe, XIV et XVe siècle.
    *Les Mosquées d’Algérie:Collection Art et Culture (Ministère de l’Information SNED)
    *Andre Miquel : La Litterature Arabe No 1335- Collection « Que Sais-je »
    *Ibn Khaldoun : Histoire des Berbères par De Slane.
    *Mouloud Gaid : L’Algérie Sous les Turcs.
    *D et J Sourdel : La Civilisation de l’Islam Classique.
    *Muhyidin Ibn El Arabi : Histoire des Elus et Profession de Foi chez les Gens de l’Election ou Takdiret El Khaouas wa Akidet Ahl El Iktissas.
    *Mohammed Hamidullah : Traduction du Saint Coran.
    *Jean Hureau : Le Maroc Aujourd’hui (Éditions Jeune Afrique)
    *Emile dermenghem: Vies des saints musulmans ( edit Sindbad )
    *L’auteur de Kitab En-Nassab
    c’est Abd-es-Salam ben Abou Abdallah né à Fez en 1058 hégire . Il l’a composé à Fez en 1089(1721ch) en compilant des généalogies qui se trouvent chez d’autres auteurs. Mais la deuxième partie de ce travail lui est personnelle et traite des descendants de Sidi Abdelkader El Djilani son ancêtre.

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