* Les Ouleds Sidi Bouzid, ont pour ancêtre Sidi Bouzid qui a des descendants un peu partout en Afrique du Nord. Le village actuel est fondé par le saint lui-même. Il n’a ni remparts comme Taouiala, ni enceinte-refuge comme El Ghicha…Il est protégé par la Sainteté de son fondateur. Ce Chérif Idrisside est venu de Fès au début du XIIième siècle.
Les habitants du village descendent de ses fils : Ouleds Abdalah, Ouleds Ahmed, Ouleds Ali. Chaque année un vrai pèlerinage est organisé à la Zaouia Rahmania d’El Hamel(Sud-ouest de Bousaada). Les gens viennent de tous les coins du pays, notamment, les Bouazid, les Ouleds Djalal, à l’Ouest de Biskra, les Mokrane de la région de Bordj Arreiridj. Sidi Bouzid est en bordure du large passage de steppe qui sépare le mont des Ouleds Nails, du Djebel Amour et qui compte deux Ksars : Zénina et Tadjmout. Il est emprunté par les troupeaux de Larbaa. En 1955, les sources qui existaient au pied du village dont le débit était de 10 litres par seconde, se sont réduits, menaçant de sécheresse. A l’époque les terres n’étaient pas irriguées, la cueillette de l’Alfa ne dure pas plus de trois mois…il n’y a pas de tentes, pas d’échanges. Le travail de la laine, chez les femmes, n’existe pas comme dans les autres Douars. Les hommes et les familles émigrent au Tell et à Alger. En 1957, de récentes prospections, ont fait jaillir de nouvelles sources qui ont permis la création de nouveaux jardins(Une trentaine d’hectares) et le recasement d’une centaine de familles. Ils sont réputés à tort, hagards et rancunier. Au contraire, ils sont pieux, généreux et revendicateurs !
Les habitants du village descendent de ses fils : Ouleds Abdalah, Ouleds Ahmed, Ouleds Ali. Chaque année un vrai pèlerinage est organisé à la Zaouia Rahmania d’El Hamel(Sud-ouest de Bousaada). Les gens viennent de tous les coins du pays, notamment, les Bouazid, les Ouleds Djalal, à l’Ouest de Biskra, les Mokrane de la région de Bordj Arreiridj. Sidi Bouzid est en bordure du large passage de steppe qui sépare le mont des Ouleds Nails, du Djebel Amour et qui compte deux Ksars : Zénina et Tadjmout. Il est emprunté par les troupeaux de Larbaa. En 1955, les sources qui existaient au pied du village dont le débit était de 10 litres par seconde, se sont réduits, menaçant de sécheresse. A l’époque les terres n’étaient pas irriguées, la cueillette de l’Alfa ne dure pas plus de trois mois…il n’y a pas de tentes, pas d’échanges. Le travail de la laine, chez les femmes, n’existe pas comme dans les autres Douars. Les hommes et les familles émigrent au Tell et à Alger. En 1957, de récentes prospections, ont fait jaillir de nouvelles sources qui ont permis la création de nouveaux jardins(Une trentaine d’hectares) et le recasement d’une centaine de familles. Ils sont réputés à tort, hagards et rancunier. Au contraire, ils sont pieux, généreux et revendicateurs !